Le droit du travail n’existe pas pour les enfants dans certains pays !

Le droit du travail n'existe pas pour les enfants dans certains pays !

Le droit du travail est un regroupement de règles juridiques. Ces dernières sont applicables entre employeurs et salariés. Elles concernent la rémunération, les congés, le licenciement, l’emploi, le contrat de travail, la formation, la sécurité, la santé, la discipline, la grève, la représentation du personnel et la négociation collective. En France comme ailleurs, le droit du travail est respecté à la lettre. Toutefois, dans certains pays, il n’existe pas, ce qui provoque de grandes inégalités, même si des lois sont mises en place. D’ailleurs, beaucoup de pays sous-développés ou en voie de développement, poussent des enfants à travailler, dans des conditions déplorables. C’est ce qu’on appelle l’exploitation infantile. 

Un constat alarmant 

Nous, en France, nous sommes protégés par le droit du travail. Cela nous permet d’exercer nos fonctions dans des conditions favorables, d’être rémunérés à juste titre, de travailler en toute sécurité et de profiter de congés payés. Le droit du travail est en constante évolution, cependant, certains pays n’ont pas nos avantages et n’hésitent pas à faire travailler des enfants, voire de très jeunes enfants. Cette forme d’exploitation est formellement interdite sur de nombreux territoires, c’est vrai, mais le Bangladesh, la Birmanie, le Vietnam, le Mali ou encore le Sénégal exploitent de trop nombreux enfants. En effet, 160 millions d’enfants sont forcés à travailler, pour subvenir aux besoins de leur famille. 80 millions d’entre eux sont âgés entre 5 et 11 ans. 79 millions sont obligés de travailler plus de 45 heures par semaine. Ces chiffres parlent d’eux-mêmes ! Tous ces enfants travaillent comme de véritables esclaves, dans des formes de travail pouvant mettre leur développement physique, psychologique ou social en danger. Ces jeunes sont poussés à travailler bien au-delà de leurs capacités physiques, tout en étant, bien évidemment, sous-payés. Le travail des enfants est interdit en France et en Europe, mais aussi dans bien des pays. 

Les secteurs les plus touchés 

D’après l’UNICEF : 

  • 70 % des enfants travaillent dans le secteur de l’agriculture.
  • 20 % dans les activités de service,
  • 10 % dans l’industrie.

Des associations agissent pour le bien-être de ces enfants

Nous, qui avons tendance à nous plaindre de nos conditions de travail, de nos 35 heures hebdomadaires, avons parfois du mal à nous rendre compte de ce qu’il se passe ailleurs. Pourtant, il serait temps d’ouvrir les yeux et d’apporter notre soutien à des associations comme Vision du Monde, qui travaille en partenariat avec World Vision International, 1ʳᵉ ONG de parrainage d’enfants au monde. Ces équipes viennent en aide aux enfants les plus vulnérables et font en sorte de les sortir de l’extrême pauvreté. Elles leur offrent les moyens de vivre pleinement leur vie. L’exploitation des enfants est une véritable calamité. Il faut donc venir au soutien de ces organismes qui œuvrent pour le bien-être de ces enfants, exposés à de nombreux risques.

La différence entre le travail infantile et l’exploitation 

Le travail infantile

D’après l’Organisation Internationale du Travail, 218 millions d’enfants ayant entre 5 et 17 ans sont “occupés économiquement”. Ils travaillent au moins une heure par semaine pour aider leurs parents. Même si ce travail est occasionnel, il doit être distingué du travail des enfants et de l’exploitation infantile, dont les enfants sont violentés et victimes de violations de leurs droits. Certaines activités ne sont pas considérées comme mauvaises, notamment si elles sont réalisées au sein du cercle familial et de quelques heures par semaine. Les enfants, effectuent un travail non dangereux. 

L’exploitation

L’exploitation des enfants représente le travail dangereux tel que :

L’exploitation infantile est déterminée lorsque les droits des enfants ne sont pas respectés, et ce, même au sein de la famille et qu’ils se retrouvent en danger.